Peut-être que vous avez quitté votre cigarette à combustion pour la cigarette électronique ou que vous hésitez encore à le faire.
Si vous avez sauté le pas, vous vous êtes déjà aperçus des économies que vous aviez. Sinon, vous avez déjà entendu parler des différences de prix conséquents entre les deux.
Nous souhaiterions vous proposer deux astuces pour faire encore plus d’économies. Il s’agit d’une part du procédé d’atomiseur reconstructible qui permet à l’utilisateur de renouveler sa résistance lui-même et d’autre part, du DIY e-liquide qui consiste à concocter sa recharge soi-même.
Le DIY pour un e-liquide pas cher !
Sans doute que pour le moment, vous connaissez uniquement les flacons d’e-liquide prêt à l’emploi qui ne demandent aucune manipulation au préalable et que vous faites couler tout simplement dans le réservoir de votre cigarette électronique. Et bien, une méthode, qui existe depuis 2013 mais qui n’est pas encore connue par tous les utilisateurs, propose au vapoteur d’élaborer lui-même sa recharge. Vous allez voir que cette pratique est particulièrement économique : avec cette technique, la fabrication de 10 ml revient à seulement 1 euro. Quand on sait qu’un flacon d’e-liquide tout prêt de 10 ml coûte environ 6,50 euros et que la tendance est plutôt à la hausse, autant dire que vous obtiendrez vraiment une gamme d’e-liquides pas cher. Le DIY e-liquide eu faire peur au début mais le principe est simple : vous avez une base de propylène glycol et/ou de glycérine végétale, déjà nicotinés au taux désirée dans laquelle vous allez verser quelques gouttes de l’arôme DIY (ou des arômes DIY) que vous aurez choisi. Après quelques jours de maturation (15 jours pour les saveurs tabac, 48 heures pour tous les autres), vous pourrez déguster votre création. Les bases existent en format 1 litre et 5 litres, par exemple chez le fabricant Aromea et les arômes s’utilisent en toutes petites quantités à chaque fois , juste quelques gouttes : autant dire que vous n’êtes pas prêts de revenir dans votre boutique de cigarettes électroniques !
Un atomiseur reconstructible pour réduire les frais
Un deuxième bon de tuyau pour votre budget : l’atomiseur reconstructible. Comme son nom l’indique, vous allez reconstruire votre clearomiseur et plus exactement sa résistance. Comme vous êtes censé ne pas l’ignorer, en tant que vapoteur, une résistance a un durée de vie de trois semaines à un mois selon votre fréquence d’utilisation. Grâce à cette méthode, vous allez renouveler vous-même ce composant et vous ne serez plus dépendants de votre boutique spécialisée. Bien sûr, cette méthode n’est possible qu’avec les atomiseurs reconstructibles à la base mais vous verrez que les tarifs ne sont plus élevés que pour les clearomiseurs « classiques. » Pour élaborer votre résistance, vous avez besoin de quelques outils (un tournevis, un chalumeau, une tige à coil), de coton japonais et de fil de Kanthal ou silice d’un diamètre spécifique pour atteindre la valeur de résistance souhaitée. Le fil de fer sera vrillée autour de la tige à coil pour former une parfaite résistance (chaque tour s’appelle un spire). Le chalumeau viendra chauffer le coil pour que l’ensemble soit solidaire. Il suffira ensuite à l’utilisateur de fixer cette résistance sur la tête de l’atomiseur et d’enfiler en son centre un morceau de coton japonais qui deviendra donc la mèche de votre résistance. Vous l’aurez compris, ce procédé est plus fastidieux que le DIY e-liquide et demande plus de dextérité et une plus longue phase d’apprentissage. Cette méthode est surtout utilisée par les geeks de la vape et notamment les utilisateurs de drippers qui ne vapotent pas avec un réservoir mais qui injectent l’e-liquide sur la mèche à l’aide d’une pipette, à mesure qu’ils vapotent.
