La pose de prothèses mammaires arrive en tête des procédures en 2013 avec 1,8 million d’interventions. Par cet acte, la femme choisit de subir une intervention chirurgicale dont le but est d’augmenter le volume de ses seins. En France, plus de 400 000 d’entre elles possèdent un tel dispositif et la demande ne cesse de croître. Voici les différentes techniques opératoires qu’utilisent les chirurgiens : une augmentation mammaire composite, le lipofilling mammaire, et la pose d’implants mammaires.
L’augmentation mammaire
L’augmentation mammaire ne sert pas qu’au développement de la poitrine. En fonction des circonstances, on peut s’en servir pour corriger de légères ptôses mammaires si la perte de volume, limitée, fait suite à un amaigrissement ou une grossesse. D’autres chirurgiens recommandent la plastie mammaire lorsque le relâchement est important. Le Dr Mattéoli, chirurgien esthétique, demande de remonter le sein si le mamelon va en dessous du sillon sous-mammaire. Le lipomodelage s’emploie quand l’augmentation désirée est moins importante, l’équivalent d’un bonnet de soutien-gorge.
Avant l’opération, le spécialiste de prothèse mammaire à Nice par exemple, demande des renseignements précis à son patient. La silhouette, la taille, la forme, le positionnement du sein servent à révéler toute forme d’asymétrie qui sera traitée durant la pose des prothèses. L’épaisseur de la peau et la tonicité sont des données essentielles pour le choix des implants : la mauvaise qualité d’implants ne doit être ni grande ni lourde au risque d’augmenter le relâchement naturel de la poitrine. Il prend son avis sur la taille et la forme, lui présente les meilleurs implants selon son profil, et comment il compte procéder vu son expérience et sa morphologie. L’entretien préopératoire contient obligatoirement la présentation détaillée du déroulement de l’intervention, les examens exigés, les précautions indispensables, et la remise du devis qui comprend le coût des implants, les frais d’anesthésie et de bloc opératoire, et les honoraires.
Les prothèses mammaires
Il existe une diversité de prothèses, mais la plupart d’entre elles disposent d’une enveloppe en silicone suivi d’un produit de remplissage. Le choix final dépend de la concertation entre le patient et le chirurgien. Passé ces formalités, il faut sélectionner le bon volume. Le volume moyen préféré des Françaises est le « 300 cc », cependant les spécialistes demandent de prendre le temps pour bien réfléchir à ce sujet. Certains patients se fâchent devant un résultat aux antipodes de leurs attentes. Les chirurgiens disposent d’implants-tests pour prévisualiser le résultat. L’opération se déroule sous anesthésie complète, et nécessite généralement deux jours à l’hôpital en plus de la nuit suivant l’intervention.